Image par Gerd Altmann de Pixabay
Le mot "ego"
a une origine à la fois latine et grecque. Il a été introduit en philosophie en 1886
sur la base du travail du philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804), qui parlait de "l'unité transcendantale du moi"
.
L'égo entre ensuite dans les termes de psychanalyse
au cours du XXème siècle, où il est décrit soit comme le fondement de la personnalité, soit comme la construction d'une fausse personnalité qui empêche de connaître sa vraie nature.
En spiritualité, l'hypothèse que l'égo est une fausse personnalité qui cache la vraie nature est la plus retenue
. L'égo entraînerait l'orgueil, la mégalomanie (...), sources de souffrances
. Se débarrasser de l'égo permettrait l'éveil spirituel.
En développement personnel
, vous pouvez souvent retrouver également cette notion que votre égo vous entrave dans votre épanouissement.
Il a donné naissance notamment aux mots suivants :
Après tant d'années de lutte, je ne me sentais pas épanouie !
"L'éveil spirituel" tardait à venir...
Je me suis alors demandé, à la lumière de mes découvertes en neurosciences : à quoi sert l'égo finalement ?
Pourquoi est-ce que dans notre nature, nous avons cet égo en nous qui nous pousse à faire des choses ?
Vous entendez souvent cette voix qui vous pousse à faire des choses ?
Je ne voulais pas me résigner à juste me dire qu'il fallait balayer l'égo, soit disant responsable de tous nos maux.
J'ai alors cherché en quoi l'égo est-il nécessaire ?
Le cerveau est extrêmement complexe
et nous n'avons pas fini d'en découvrir !
Ce que l'on peut déjà comprendre, c'est que certaines zones du cerveau vont être responsables de certaines fonctions (mémoire, réflexion, régulations de l'organisme, conscience de soi, analyse, réflexion...).
Mais le cerveau est capable, en cas de lésion d'une zone, d'utiliser d'autres zones pour compenser.
Il est donc à la fois spécifique et adaptable pour prendre le relais des fonctions abîmées.
La conscience de soi se situe au niveau du cortex pré-frontal
, au niveau du front, siège de la réflexion, la planification, la vision de l'avenir, partie consciente du cerveau. Ces neurones fonctionnent lentement et demande un effort conscient pour analyser et décider.
L'instinct de survie siège dans le reptilien et pousse à se protéger
, à assurer sa survie et celle de l'espèce. Il est géré inconsciemment, mais est observable ensuite par notre conscient. Le reptilien est composé de neurones qui fonctionnent vite pour assurer la survie, c'est pourquoi les mécanismes sont automatiques et immédiats.
Cette partie inconsciente nous envoie des pulsions de survie
pour :
Le paradigme, c'est la manière dont on voit le monde.
Savez-vous que votre qualité de vie dépend de vos croyances sur les choses
? Voir l'article sur les croyances.
Et si vous changiez de croyances sur l'égo
pour que vous puissiez sortir de l'état de culpabilité dans lequel votre épanouissement n'est pas possible ?
Vous avez tout à y gagner :
C'est parti ! Octroyez-vous cet apaisement profond et cette paix retrouvée avec vous-même
.
Il n'y a plus de guerre à mener à l'intérieur de vous.
1. L'égo a sa raison d'exister, écoutez-le !
Il cherche à vous "sauver la vie" ou à "enjoliver votre vie pour tenir durablement". Il exprime vos besoins les plus profonds à travers des désirs, des envies, des rêves, des défenses. Ne pas y répondre, c'est mettre un couvercle sur une nécessité. A terme, cela risque d'exploser. Mieux vaut la gérer consciemment et intelligemment avant !
Lors d'une relaxation, partez à la découverte de ce qui est bon pour vous, de vos besoins importants, qui ne sont ni des caprices, ni des pêchers.
2. Vérifiez que c'est bon pour vous à court, moyen et long terme
Il se peut qu'une envie soit bonne à court terme, mais dommageable à moyen ou long terme. Vérifiez les conséquences de répondre à un besoin avant de vous lancer. Si c'est bon à court terme, mais pas à long terme, n'y allez pas ! Le boom-rang serait contre vous.
Trouvez alors comment répondre autrement à votre besoin pour votre bien à tous les niveaux.
3. Vérifiez que cela n'entraîne pas de dégâts collatéraux
Est-ce que cela respecte votre entourage ? Est-ce que c'est bon pour toux ceux qui sont impliqués ? Si non, voyez comment répondre à vos besoins, tout en faisant attention aux autres et à votre environnement.
4. Evitez de tomber dans l'égo-altruisme, équilibrez égoïsme et altruisme
L'erreur consiste à faire des bonnes actions pour se croire sorti de l'égoïsme. Mais parfois, l'altruisme sert à renforcer la sensation d'être quelqu'un de bien et de le montrer.
Pensez à l'équilibre, soyez autant soucieux du bien-être des autres que de votre propre bien-être ! Vous valez autant que les autres ! Et vous méritez autant votre propre attention que le méritent les autres.
Prenez soin de vous pour être en forme et rayonner votre énergie à d'autres causes.
5. Vous êtes responsable de vous-même
Posez des actions pour vous respecter, répondre à vos besoins essentiels, vos accorder du plaisir et ainsi être présent au monde, avec tous vos talents, toute votre énergie et toute votre richesse personnelle.
Et lorsque votre petite voix vous dira ce dont elle a besoin, écoutez, analysez, équilibrez vos actions pour y répondre de manière à ce que ce soit bon pour vous et pour tous ceux qui sont concernés.
Que ce soit un accompagnement professionnel individuel, collectif
, ou personnel
, prenez votre premier RVpour tester par vous-même ce que le coaching basé sur les neurosciences peut vous apporter concrètement :
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