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De désillusions en désillusions, le coaching est devenu une évidence

Diane PICARD • sept. 20, 2018

Je m’appelle Diane et je suis aujourd’hui coach professionnelle, de vie et formatrice. Si le coaching est maintenant ma vocation, ce sont des expériences passées malheureuses qui m’ont amenée vers cette nouvelle voie.

Avant d’être coach, j’ai connu une expérience de désillusions professionnelles.

Au début, je vivais dans un monde de « bisounours » avec mon équipe professionnelle

Les débuts de ma vie professionnelle étaient plutôt comme un extrait des « bisounours ». J’ai choisi le secteur médico-social pour aider les personnes autour de moi, notamment les personnes en situation de handicap.

Et cela a fonctionné un temps, grâce à un établissement pionnier, une Maison d’Accueil Spécialisée centre de jour pour personnes avec autisme à Paris. Nous étions supervisés par les américains en sciences cognitives (sciences sur les apprentissages, le langage, le développement des compétences, que les neurosciences expliquent bien maintenant). Je faisais partie d’une équipe à la pointe. Le travail était sensationnel. J’ai passé 7 ans de ma vie merveilleux, avec des résultats saisissants.

Je suis devenue chef de service pour transmettre plus largement ces outils éducatifs

J’ai voulu reproduire ce merveilleux travail à plus grande échelle et suis devenue chef de service éducatif en changeant d’établissement, avec le même type de population accueillie. Il s’agissait d’une Maison d’Accueil Spécialisée, mais cette fois en accueil de jour et également en internat. J’avais soif de partager tout ce que j’avais appris de formidable pour l’autonomie et la communication des personnes en difficultés.

Mais vous savez, et je l’ai appris à mes dépends, un chef de service est mal vu lorsqu’il dit quoi faire. Et je suis devenue aux yeux des équipes celle « qui fait sa chef ». J’ai été très blessée, car mon intention n’était pas de donner cette impression, mais de transmettre des outils que j’avais expérimentés et qui s’étaient révélés si extraordinaires.

Je m’étais imaginé que les équipes pluridisciplinaires seraient en demande d’outils novateurs et efficaces pour améliorer l’autonomie et la communication. Mais cela les a plutôt déstabilisées et pour des raisons que je comprends maintenant en tant que coach, elles se sont fermées .

La désillusion : j’étais loin de transmettre et d’apporter du bien-être aux bénéficiaires

Durant ces années en tant que chef de service, je n’ai jamais aussi peu contribué au bien-être des personnes accueillies . Je me sentais loin d’elles, impuissante . J’ai géré la partie administrative, budgétaire, la continuité de service en vérifiant les plannings, en prévoyant les remplacements avec efficacité… Mais mon cœur souffrait de ne plus pouvoir mettre en œuvre les outils cognitifs qui avaient été si efficaces dans l’autre structure d’accueil.

Flashback : je repensais à ma première expérience professionnelle. En effet, j’avais appris à mettre en oeuvre un projet adapté au profit des personnes accueillies qui reposait sur l’adaptation des espaces, la structuration du temps, la clarté des consignes, l’observation fine et analysée. Cette approche leur permettait de rapidement gagner en autonomie, de communiquer plus facilement leurs besoins avec nous et cela réduisait les situations d’angoisse et parfois de crises de violence. Les résultats étaient très souvent immédiats . C’était tellement encourageant.

J’ai alors changé d’établissement en me disant que je pourrais le diffuser ailleurs , toujours auprès de la même population et en Maison d’Accueil Spécialisée Internat et Internat alternatif. Certains membres de l’équipe appréciaient les outils qu’ils venaient chercher auprès de moi, mais il n’y avait pas de cohérence avec les autres membres, ce qui les décourageait.

Par exemple, ils comprenaient comment adapter l’environnement pour l’autonomie, ils créaient des supports, mais leur travail était défait par la suite et les outils créés perdus .

J’ai appris à soutenir les équipes dans leur quotidien

Je soutenais les équipes souvent plus que les bénéficiaires. J’étais frustrée de voir que je ne pouvais pas participer à la mise en œuvre des outils spécifiques pour les personnes accueillies. Et oui, je n’avais pas encore les outils efficaces du coach pour mobiliser l’équipe dans sa motivation et lever les freins terribles que nous rencontrions. Mon intention positive ne suffisait pas.

Parallèlement, je sentais que les équipes étaient elles-mêmes en difficultés sur beaucoup de plans différents : la fatigabilité, l’absentéisme, les tensions internes, les imprévus, le manque de moyens, les problématiques personnelles… Et je compatissais à leur fréquent désarroi. Mon empathie montait à la fois pour les bénéficiaires sans solution durable et pour les équipes pressurisées.

J’ai compris à quel point l’accompagnement n’est pas seulement nécessaire auprès des personnes en difficulté, mais aussi auprès des équipes qui ont le rôle de prendre soin d’eux. Et j’ai été confronté au mal-être au travail.

Les enjeux de la direction générale allaient parfois en contradiction avec les besoins sur le terrain, accentuant les tensions internes.
A mon poste, je devais soutenir les directives, tout en voulant soutenir les équipes. J’ai commencé à m’intéresser au management, pour le rendre pertinent et non oppressant. Mais je recevais des piques de la direction, qui perpétrait un management qui ne me convenait absolument pas. Elle oscillait entre laxisme sur les points à cadrer et autoritarisme sur les sujets où la liberté de l’équipe était nécessaire.

Le coup final qui m’a mise à terre

Après des années à tenter de ménager la chèvre et le chou, entre direction, équipes et intérêts des bénéficiaires, je me rendais compte que rien n’avançait réellement pour les personnes accueillies dans la structure.

Et savez-vous ce que le directeur de la structure a fini par me dire ? Il a dit : « Diane, vous êtes trop experte et votre compétence fait peur aux autres cadres. Je vous demande de ne plus parler de ce que vous savez et de faire votre travail de cadre et non d’experte. Sinon, devenez formatrice. »

Le directeur était persuadé qu’il valait mieux ne rien connaître techniquement pour mieux encadrer une équipe .

Il fallait donc comprendre : « sinon, partez ». Sans le savoir, une graine était semée pour devenir coach formatrice. Mais ça, je ne l’avais pas encore compris. Je ne savais pas que mes aspirations dans le poste de chef de service ne pouvait pas être comblées. Et je ne voyais pas que ce métier me brimait à la fois sur mes possibilités managériales, sur mes compétences acquises et sur ma vision de l’accompagnement.

Ce jour-là, je suis sortie du bureau la mort dans l’âme . J’avais appris tant de choses si porteuses, qui étaient une évidence pour les précédents cadres. Et là, je devais les jeter aux oubliettes si je voulais rester à ce poste.

Ma perspective en tant que directrice d’établissement de santé s’envolait

Je voulais devenir directrice. Pourquoi ? Pour gérer un établissement à ma façon, d’une manière qui soit tournée vers l’ouverture : la recherche, l’utilisation des connaissances en neurosciences. Mais cette perspective perdait de son sens. En effet, les délégations de direction que je recevais m’éloignaient complètement de l’accompagnement efficace des bénéficiaires . Ce métier ne résonnait plus avec mes choix de départ.

Mais je ne voyais toujours pas ce métier de coach qui m’attendait ;-)…

Coach, un métier où l’excellence peut s’exprimer , où la créativité est recherchée. Oui, un métier où l’objectif est la réussite de l’autre, l’épanouissement de l’autre.

En effet, j’aime accompagner et voir les résultats sur l’amélioration concrète de la qualité de vie. Et là, je ne voyais plus rien de tout cela. Et en plus, je devais me taire

Le burnout ou la prise de conscience de l’épuisement

J’avais donné tant d’heures, tant de dévouement, tant d’explications, en vain. Épuisée, je suis allée chez mon médecin lui raconter tout cela. Il m’a tendu un arrêt que j’ai d’abord refusé. Il m’a demandé dans quel état je serai dans 3 semaines ? Je n’ai pas réussi à entrevoir la réponse tellement je pressentais le désastre et j’ai accepté l’arrêt .

J’avais honte d’être en arrêt, moi qui travaillais même quand j’étais malade ! Mais  le burn-out  pointait fortement son nez  et poursuivre un travail en vain aurait été dévastateur…

Finalement, cette convalescence m’a ouvert la voie du coaching

Durant ce temps de repos forcé pour me remettre de toutes ces années de désillusions, j’ai pu avoir un temps d’introspection . J’ai pu me reconnecter à mes valeurs , à mes aspirations : revenir à l’accompagnement des personnes pour améliorer leur qualité de vie.

J’ai découvert les bienfaits d’être coachée (enfin !). Un travail de remise en ordre de mes idées, mes besoins, mes valeurs, mon idéal professionnel. Grâce à cela, j’ai compris que je souhaitais réellement accompagner les personnes dans un mieux être. Et aussi qu’elles puissent exprimer leur excellence pour s’épanouir. C’est là que j’ai fait le lien avec le métier de coach ! Ouf !

Aujourd’hui, je suis votre coach !

J’ai toujours aimé l’approche des neurosciences. Elle apporte de l’efficacité à la compréhension de l’humain et donc à son accompagnement.

C’est donc tout naturellement que j’ai recherché une formation de coach en neurosciences , pour m’appuyer sur les connaissances du cerveau. J’ai été certifiée par l’INA, Institut des Neurosciences Appliquées à Paris.

J’ai trouvé ma vocation dans le coaching. C’est grâce à vous que j’ai de l’énergie le matin. Vous voir vous épanouir en quelques séances, voir votre émerveillement à constater votre rapide évolution… Tout cela est pour moi une source de joie exceptionnelle.

C’est donc pour vous que je souhaite apporter ma contribution à ce monde, à notre société, afin que vous puissiez exprimer votre excellence .

J’ai particulièrement développé le management motivationnel

Mes observations des relations distordues entre équipe et direction m’ont amenée à développer le management par la motivation. En effet, la qualité de vie au travail est un prérequis à la qualité du travail lui-même.

J’ai eu l’occasion, parallèlement à mon métier de chef de service,  d’accompagner une entreprise dans son développement . Elle lançait des formations sur l’esthétique et vendait des produits les moins toxiques possibles. Cette expérience m’a énormément intéressée et permis de comprendre les enjeux des entreprises privées , différentes de celles du médico-social.

C’est pourquoi maintenant en tant que coach, j’aime tout autant accompagner les établissements médico-sociaux et les entreprises privées. Surtout lorsqu’ils partagent les mêmes valeurs que moi sur la performance et le développement de l’humain .

Vous passez sûrement  beaucoup de temps au travail

Si oui, c’est donc un lieu dans lequel il est préférable de se sentir bien.

  • Vous êtes au sein d’une équipe,  vous souhaitez sans doute qu’une ambiance agréable règne , qu’il y ait du dialogue et une cohésion des actions.
  • Vous êtes responsable d’une équipe,  vous aimeriez être reconnu dans votre leadership  et qu’elle vous suive en confiance.
  • Ou vous êtes entrepreneur,  vous visez probablement la rentabilité de votre affaire .

Dans tous ces cas, retrouvez votre excellence naturelle  dans le respect de l’humain, c’est une voie sensationnelle et rapidement efficace .

Oui, mais pourquoi je vous coache ?

Mon métier m’apporte le sens que j’ai toujours cherché dans mes accompagnements. Je vous coache car vous avez votre part à donner à ce monde, votre talent,   votre richesse personnelle  qui est en vous. Cette excellence est soit cachée, soit brimée. Alors qu’elle ne demande qu’à grandir et à s’épanouir. Et ce, pour votre plus grand bonheur et celui de ceux qui vous entourent, personnellement ou professionnellement.

Et c’est avec plaisir que  je vous accompagne vers votre excellence .

Alors, vous vous demandez si vous pouvez tester ?  Oui ! Vous pouvez réserver votre 1er RV offert de 30 minutes pour clarifier votre objectif opérationnel. C’est ici :

Je suis votre coach en neurosciences , prête à démarrer pour vous vers votre plein potentiel. Une destination tout à fait formidable à mes yeux : votre excellence naturelle ! Prêt(e) ?

Bien à vous,

Diane

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